Nous pouvons observer une attention croissante portée au lien entre le travail et la santé psychique.
La nature du travail met en action des mécanismes psychiques tant au niveau individuel que collectif. Ils s’inscrivent dans une perspective de vie quotidienne soit personnelle, soit professionnelle.
«…les mécanismes psychiques professionnels sont simplement un transfert, dans une autre sphère de vie, des mécanismes psychiques personnels»
Par observation clinique, il serait même plus adéquat de mentionner que les mécanismes psychiques professionnels sont simplement un transfert, dans une autre sphère de vie, des mécanismes psychiques personnels. Autrement dit, les stress à enjeux affectifs dans votre vie personnelle ne font que changer d’habit. Il faut donc voir au-delà d’une causalité simpliste déterminée uniquement par les contraintes des situations de travail.
Majoritairement, les causes de stress au travail sont de nature relationnelle. Et dans cette nature relationnelle j’inclus principalement «l’intra relationnel», c’est-à-dire la relation entretenue avec soi basée sur les perceptions que j’ai de moi, de ma réalité intérieure et, par miroir, de la réalité extérieure.
Pour améliorer sa gestion du stress, il faut s’adresser aux expériences subjectives à la base de nos perceptions. Changer ses perceptions c’est changer ses automatismes réactionnels mentaux, émotionnels et comportementaux. Et ses effets sont des changements au niveau de sa qualité de vie tant professionnelle que personnelle et ce dans un même temps.
«Changer ses perceptions c’est changer ses automatismes réactionnels mentaux, émotionnels et comportementaux.»
Bien sûr, il y a une réalité professionnelle tout à fait objective telle que la précarisation de l’emploi, l’intensification du travail, l’augmentation des standards de qualité, la pression pour augmenter la productivité, les procédures de contrôle et d’évaluation, la compétition, la performance, etc … Il y a un stress réel.
À ceci s’ajoutent les stress affectifs (peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être ou faire assez, de déplaire, de ne pas avoir sa place, de ne pas réussir, et autres). Ces dernières occupent le haut du pavé quant à leur pouvoir stressant. Elles teintent la réalité professionnelle et modulent notre façon de faire face aux exigences. Et c’est là qu’il y a tout votre pouvoir d’action, de changement.
Sans les insécurités affectives, une grande partie de vos réactions et de vos choix seraient différents.
La solution est de restructurer vos expériences subjectives par la réorganisation des expériences conscientes et inconscientes pour l’atteinte d’un changement significatif et rapide au niveau des automatismes cognitifs, émotionnels, et comportementaux visant l’amélioration des perceptions de soi et du monde, afin de générer les réactions et les habilités appropriées pour faire face aux difficultés courantes ou ponctuelles tant au niveau personnel que professionnel.
Brigitte Levesque 514-369-1359