Il semblerait que 30% des grossesses, dans le premier trimestre, seraient gémellaires. On ne peut pour l’instant confirmer cette donnée scientifiquement, mais il y aurait une corrélation avec une proportion de signalements de perte sanguine lors de cette période par les femmes enceintes.
La perte de ce jumeau a des conséquences psychologiques d’une ampleur considérable sur l’enfant qui reste. Ce drame marquant génère des sentiments d’impuissance, de culpabilité, de solitude, d’incompréhension qui vont laisser des traces mentales et émotionnelles par la suite.
Le travail des mémoires intra-utérines a permis, chez certains adultes, d’ouvrir une fenêtre sur cette vie intérieure encore secrète, car seul le survivant est au courant de cette histoire. Ce traumatisme peut chez l’adulte prendre la forme de dépendance affective, de jalousie, de pattern amoureux ou de célibat chronique, de peur de perdre, de mourir, d’être seul, de culpabilité se manifestant par une anxiété considérable.