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La culpabilité

L’effet rebond d’une pulsion fondamentale de survie…

La culpabilité fait appel à une pulsion fondamentale de survie générée par un besoin naturel d’être aimé et d’aimer, et dans le but ultime de réparer un sentiment profond d’être fautif. Elle se manifeste comme une tendance récurrente à se blâmer, à se punir, à être honteux.

CULPABILITÉ «MORALE»
Elle s’adresse à votre sens du bien et du mal, à un ensemble de règles de conduite, à ce qui est de votre devoir. Elle prend forme quelques instants après un geste, une action, une pensée, une parole que l’on juge, ou juste à la pensée de ceux-ci. S’installe souvent un dialogue interne incessant teinté de reproches, de critiques qui nous maintient dans le passé. Cette culpabilité «morale» s’ajoute au sentiment de fond.

CULPABILITÉ «IDENTITAIRE»
Elle fait appel à ce qui vous personnalise, votre unicité, la façon dont, à vos propres yeux, vous vous définissez. Lorsque cette définition est dévalorisante, cela génère naturellement cette tendance à se blâmer, à se punir. Ces perceptions dévalorisantes de soi sont majoritairement à la base de cette tendance conditionnée à la culpabilité.
Le conditionnement est défini ici comme étant une réponse systématique à des expériences quotidiennes révélatrices de la cause inconsciente de cette culpabilité. Il est l’expression d’un réflexe de survie.

PULSION FONDAMENTALE DE SURVIE
Cette pulsion fondamentale de survie est le réflexe ultime de récupérer «l’amour que l’on croit être perdu ou que nous projetons perdre».
Ce besoin vital de récupérer «l’amour que l’on croit être perdu» est généré lors d’expériences programmantes dans lesquelles il se vit souvent une charge émotionnelle importante, qui dans sa finalité, est toujours la résultante d’un manque d’amour.
Mes observations cliniques, synthèse de la multitude de mémoires intra et extra-utérines que j’ai entendues, m’ont amenée à comprendre la base des réactions affectives inhérentes à notre règne. L’être humain est, dans les expériences qui le construisent, beaucoup plus simple et universel qu’on ne pourrait le croire. C’est la recherche dans le conscient d’une cause qui est dans l’inconscient, qui rend le tout complexe.
Ces observations viennent du fait, que nos premières blessures affectives importantes sont créées dans les espaces-temps intra et extra-utérins. Ces blessures, en tant que premières expériences, sont emmegasinées dans l’inconscient et cherche réparation en repérant toutes situation deviennent des expériences programmantes.

Quel que soit par la suite les situations provoquant de la culpabilité, celles-ci ne sont que la répétition de la toute première sous une forme différente.

BESOIN D’ÊTRE AIMÉ
Cette pulsion de survie entraine une réaction humaine universelle et systématique face à ce manque d’amour, celle de se sentir responsable, d’en être la cause.

Ces expériences programmantes ont démontré le réflexe inné de cet être en devenir (-9 mois avant la conception, embryon, fœtus ou bébé) de s’attribuer le mal être de sa mère pour s’assurer qu’il sera aimé d’elle. Dès qu’il sent son environnement menacé, c’est-à-dire, sa mère anxieuse, déprimée, fâchée, impatiente, triste, insécurisée, rejetante il pense systématiquement que c’est de sa faute. Cela ne peut être que parce qu’il est là, et qu’il a fait quelque chose de mal, d’où la création du sentiment de culpabilité.

Il se croira pas correct, pas gentil, pas assez bien, pas beau, méchant… Et s’il croit être ainsi, il fait systématiquement l’association que sa mère ne l’aimera pas. Il mettra alors en place un moyen pour réussir à assurer sa survie qui en l’occurrence est de réussir à être aimé d’elle (ce qui devient par la suite toute personne que l’inconscient associera à cette expérience). Ce moyen est en lien avec le contexte de l’expérience qui se déroule à cet instant et sera soit de plaire, d’être gentil, de s’effacer, de ne pas déranger ou autres.
Quel que soit la personne, quel que soit la situation, votre culpabilité ne sera que le reflet de cette première expérience, de ce premier choc émotionnel.

Dès que vous dérogerez de votre moyen initial de récupérer l’amour, cela vous mettra inévitablement en contact avec la peur de ne pas être gentil, correct, etc… Et cette expérience d’être fautif.

Plusieurs expériences programmantes peuvent exister en soi formant comme un système. Il ne faut que quelques minutes pour créer un sentiment de culpabilité qui durera toute une vie.

TMIEU®
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Brigitte Levesque
brigittelevesquepsy@gmail.com