Les perceptions découlent des pensées et des émotions restées des expériences passées.
Elles contribuent à votre subjectivité et influenceront grandement votre façon d’interpréter la réalité et par le fait même d’y réagir.
L’anxiété est un phénomène subjectif. Votre réalité est souvent déformée par vos interprétations et causent de l’anxiété. Une parole, une attitude, un regard est décodé régulièrement de façon très personnelle et peut créer un mal-être qui peut être légitime ou totalement illusoire. Cependant, le propre de l’illusion est de vous faire croire que cette fausse réalité est vraie. À cette illusion, votre cerveau crée les réactions d’adaptation congruentes. Et tout dépendant à quoi font référence dans votre passé vos perceptions, votre réaction pourra déclencher une anxiété excessive dont vous aurez de la difficulté à expliquer et, peut-être, à contrôler.
Les perceptions jouent un rôle de premier plan dans la création du stress, et particulièrement, concernant son intensité. L’anxiété résulte dans la majorité des cas de la construction imaginaire d’une situation qui n’existe pas, mais qui est redoutée.
L’intensité, la durée et la fréquence des épisodes d’anxiété sont des indices de problématique.
L’anxiété est une étape plus avancée dans le continuum du stress et peut engendrer des répercussions importantes sur votre qualité de vie. Une anxiété est légitime si nous avons à passer un examen, à se préparer à une entrevue d’emploi, si nous pensons être en retard à un rendez-vous important, ou autres. Cependant, si l’anxiété se manifeste de façon excessive, s’étire dans le temps, est répétitive ou vous déshabilite, pour des situations que vous jugez ne pas devoir susciter ce niveau de stress, il y a lieu de porter attention à ces signaux d’alarme.
L’anxiété est l’assemblage d’un état émotionnel et mental créant une tension nerveuse à l’appréhension ou l’anticipation d’un scénario négatif d’une situation réelle ou imaginaire. Habituellement, la personne élabore un ensemble de stratégies de contrôle ou d’évitement, afin de se calmer. Mais devant l’inquiétude, qui de façon automatique se remet en place, s’en suit une rumination mentale qui enclenche le renouveau de l’anxiété qui devient une boucle sans fin.
L’anxiété n’est pas le problème en soi, mais les symptômes d’une cause inconsciente.