Traumatisme intra-utérin
Le vécu intra-utérin comporte sa part d’évènements traumatiques pour l’embryon et le fœtus. Les expériences marquantes sont en lien direct avec le vécu maternel. Elles contiennent tous les critères d’un traumatisme à savoir qu’elles sont intenses, qu’elles peuvent menacer l’intégrité physique et/ou psychique, qu’il y a un sentiment d’impuissance, en plus de ceux de rejet, d’abandon, de solitude, d’insécurité, de menace pour sa vie, de manque de ressources. Les traumatismes intra-utérins sont refoulés dans l’inconscient.
Postulat
Les traumatismes intra-utérins participent à la création de la vulnérabilité biologique et psycho-émotionnelle de la personne, et sont un facteur important de développement ou de maintien de l’état de stress et d’anxiété.
Ce sont des événements traumatiques refoulés, antérieurs à l’évènement traumatique conscient, qui prédisposent à l’état de stress post traumatique.
Les évènements traumatiques inconscients (ÉTI)
C’est une expérience précise marquante qui n’est pas en rappel conscient en termes de temps, de lieu, de faits et de vécu. Les traumatismes intra-utérins en font partie.
Il génère de l’anxiété et tous les troubles qui y sont associés. Hyperlien anxiété
Postulat
L’anxiété est un état de stress post traumatique généré par un évènement traumatique inconscient (ÉTI) et dont les expériences intra et extra-utérines sont à la source.
À noter : les traumatismes intra-utérins font partie des traumatismes que je nommerais périnataux. À la période de gestation s’ajoutent les périodes de +9 mois après la naissance et de -9 mois avant la conception (extra-utérin). Ils comportent les mêmes critères et effets décrits ci-haut.
Les traumatismes périnataux peuvent être :
une grossesse imprévue ou non désirée
pensée ou tentative d’avortement
chicane de couple
conflit avec famille ou belle famille
sentiment d’insécurité et d’incapacité de la mère
non acceptation du sexe de l’enfant
peur et phobie de la mère
anxiété de la mère
fatigue profonde de la mère
rivalité avec le ou les enfant(s) déjà existants (avoir sa place, l’attention de sa mère…)
peur de perdre le bébé
décès d’un proche
non accueil du père de la grossesse ou du nouveau-né
pensée, parole, comportement, regard jugeant sur le nouveau-né
absence de réponse plus ou moins prolongée aux pleurs du bébé pour un besoin vital ou affectif
rupture
perte d’un emploi
rejet, abandon
dépression pré et post-natale
et autres